Exposé dans le cadre de l'expostion Du nu minimal au nu animal 2017
La vue du corps, et sur lui, prend les formes de ses frustrations comme de ses fantasmes ou bien encore de ses envies. Il peut y avoir de la poésie à le (re)présenter mais aussi un malaise. La provocation n’est jamais très loin car dénuder, se dénuder, consiste à se violenter tant la pruderie cache, mais maladroitement, un empêchement d’ordre moral, religieux et même esthétique. Strasbourg art photography a demandé à des photographes d’exposer des nus, leurs nus, sous des angles très personnels, sans pour autant vouloir choquer ou plaire. Uniquement pour montrer, justement, qu’il y a autant de façons de voir la nudité qu’il y a de corps différents. Déstructurés, mis en scène ou naturels. Le corps est matière à discussion(s). Il est l’antithèse de la censure.
Ryo Tomo